LA PRÉSIDENTE DE LA CSEM DEMANDE AUX PARTIS POLITIQUES D’ACCORDER PLUS D’ATTENTION AUX COMMISSIONS SCOLAIRE PUBLIQUES
La Commission scolaire English-Montréal (CSEM) exprime sa
préoccupation au sujet de la façon dont les commissions scolaires publiques
sont représentées au cours de la campagne électorale provinciale.
« Nous offrons peut être l’un
des plus importants services à la société » déclare la présidente de la
CSEM, Angela Mancini « et qui est d’éduquer nos enfants. Je pense que nous
nous acquittons très bien de cette tâche, mais en suivant le déroulement de la
campagne électorale, ce fait ne semble pas être reconnu. »
Mme Mancini déclare qu’elle
demandera d’avoir des rencontres avec des représentants des principaux partis
politiques pour discuter de l’importance du réseau d’éducation publique.
Mme
Mancini souligne qu’en 2002, le Parti Québécois a introduit la Loi 104, qui a
annulé un soi disant échappatoire de la Charte de la langue française, qui
permettait à certains élèves qui n’étaient pas admissibles à l’enseignement en
anglais d’obtenir ce droit en fréquentant une école privée anglaise non
subventionnée pendant au moins un an. Un grand nombre d’entre eux a rejoint les
écoles publiques anglaises, mais cette loi a mis fin à cette option.
« Notre Commission avait plus de 27 000 élèves avant que la loi ne soit
adoptée » souligne Mme Mancini. « Les prévisions de cette année
portent ce chiffre à moins de 20 000. Entre 2007 et 2017, la CSEM prévoit
perdre plus de 4 600 élèves, soit 20 pour cent de son effectif scolaire alors
que les commissions scolaires francophones sur l’île de Montréal auront une
augmentation de 18 000 élèves ou 13 pour cent pour la même période. Notre
réseau scolaire anglophone a été profondément touché et, maintenant, le PQ
propose de durcir encore plus les lois linguistiques et de restreindre l’accès
à nos programmes d’éducation aux adultes et de formation professionnelle. Ceci
est encore une autre tentative d’affaiblir le réseau public d’éducation
anglophone et, en même temps, de signifier aux adultes qu’ils n’ont pas le droit
à un libre choix. »
Quant
à la Coalition Avenir du Québec, Mme Mancini déclare être en complet désaccord
avec le plan de François Legault d’abolir les commissions scolaires.
« C’est le même M. Legault qui a introduit la Loi 104 alors qu’il était
membre du PQ » déclare Mme Mancini. « En premier lieu, l’abolition
des commissions scolaires anglophones est anticonstitutionnelle et il devrait
le savoir. Ses plans pour remplacer les commissions scolaires ne sont pas
clairs. Les commissions scolaires servent une cause très importante et, dans le
cas de la communauté anglophone, nous représentons l’un des derniers organismes
anglophones élus. »
La CSEM aimerait
recevoir une réponse claire du parti Libéral du Québec quant à ce qu’il a
planifié pour les commissions scolaires publiques. « Des élections
scolaires devaient avoir lieu en novembre dernier » déclare Mme Mancini. « Elles
ont été remises sans qu’il y ait de réponse précise quant à la tenue des
prochaines élections. Nous attendons toujours une réponse à cette importante
information. »
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